dimanche 31 octobre 2010

Reportage photos: Halloween dans la rue

TRICK OR TREATS!!!!!!!!!!!
En passant par Redondo Beach, on a croisé du monde... prenez quelques idées, il y a de très beaux spécimens




Rappel: En double-cliquant sur les photos avec le mulot, le diaporama apparaît en grand, avec des légendes. Etonnant, non?

jeudi 28 octobre 2010

La World Famous Pumpkin Race


L'année dernière, nous avions croisé sur notre balade la Pumpkin race, gros événement de Manhattan Beach. Tous les ans le dimanche d'avant Halloween, Manhattan Beach organise la plus grande course de citrouilles du monde. Bon, c'est vrai que je n'en connais pas d'autre... Le principe est simple: 6 concurents lançent leur citrouille sur roue dans la pente de la rue principale. La première arrivée - peu importe l'état- a gagné.



Cette année, Louis n'y tenant plus a motivé quelques amis pour faire la citrouille la plus parfaite sur un plan technique comme sur un plan esthétique. Notre mascotte: le coq gaullois, évidemment. Nous voilà donc à étudier les citrouilles proposées au village et dans les supermarchés. Les stands mettent à disposition des kits d'axes et de roues, des rampes de test, des pit stop déco, des pit stop bouffe, évidement...  Les kits proposés sont techniquement faibles, d'après nos ingénieurs, mais faute de mieux, ça fera l'affaire. Après s'être bien moqué des professionels au stand de montage citrouille, ils ont décidé de rentrer à la maison pour faire mieux de leur coté.



 

Nous avons deux heures pour créer une merveille d'ingénierie et de design. A plusieurs mains, on y arrive, l'union fait la force: nous voilà avec un magnifique coq gaullois. Non, ce n'est ni une poule, ni un poulet, ni une dinde de thanksgiving, comme disent les gens de la rue émerveillés par notre création. C'est un fier coq, et pas un cygne, comme le suppose l'arbitre-commentateur de la course. Cela nous a valu trois minutes de gloires où tout le monde a applaudi les français. Les enfants sont déguisés sur le même thème que leur citrouille, et derrière les plus belles se cachent des parents hyper motivés. Un monsieur avec un magnifique vaisseau de Star Wars est accompagné d'un enfant qui ne touchera même pas sa citrouille. Il sera là sur les photos, c'est déjà bien...


On arrive juste à temps pour les dernières selections. Après 20 bonnes minutes de queue parmi quelques très beaux specimens, notre coq est prêt à s'élancer. La règle du jeu interdit la poussée initiale: il faut juste le lacher dans la pente. 1 2 3 partez! Notre coq s'élance doucement mais fierement vers la ligne d'arrivée, tout de suite doublé par 5 misérables citrouilles. Cahin caha, au moins, il va droit! - ce qui n'était pas le cas lors des tests dans notre rue...-



Notre coq est fatigué et à l'air un peu moins fier... mais l'important c'est de participer. Il sera quand même sur plusieurs photos, et peut être même dans le journal municipal!

Plus de photos - peut être même de notre coq- sur le site web de la course

vendredi 22 octobre 2010

La côte ouest de Maui: touristes et canne à sucre

Puisque les souvenirs de voyages persistent - enfin, j'espère- je me permets de faire un bond dans ma chronologie pour raconter Hawaï. Trop de choses à partager.

Après environ 5 heures de vols collés serrès à 15°C, notre arrivée à Honolulu- sur l'île d' O'ahu- est moite. Il fait nuit, l'air sent le sucre et les fleurs. Pas le temps d'enlever les jeans et les pulls, on doit prendre le petit avion jusqu'à Kahului, la capitale de Maui. Pas de vahinées ni de colliers de fleurs- lei-, mais de la musique hawaïenne, du ukulele et des hotesses qui nous servent du nectar mangue- goyave. Raffinement extrême: les avions hawaïens sont équipés d'humidificateurs d'air, et ça, après quelques heures de clim glaçée brassée au moteur, ce n'est pas négligeable.

Une première journée à Maui nous convainc de sa réputation: une île à touristes. Et encore, on est hors-saison! les enormes resorts, hotels et lotissements bordent les routes et les plages, dans un paysage de volcans et de canne à sucre. Nous remontons d'abord la côte ouest: les paysages changent en quelques kilomètres: après la verdure les champs de pierres de lave, arrides. Les villes sont tranquilles, tout le monde est paisible. Les voitures se mettent sur le côté pour te laisser passer: les locaux conduisent en regardant le paysage, et te font un petit shaka, "ça va, c'est cool..." Encore plus détendus que les Californiens, c'était donc possible!

Mais parlons peu, parlons bien et revenons à l'essentiel: notre première baignade fut dédiée aux fonds marins, dans une petite crique privée et surveillée, Honolua. Rien n'est indiqué, nous avons suivi les voitures mal garées, et au loin, les nombreuses petites têtes au tuba fluo à la surface de l'eau. Heureusement qu'on est peu, ce matin, il n'y aura que 200 personnes, contre 1000 en été... On a d'abord traversé une forêt de lianes et d'anciennes sépultures. Les poulets se promènent en liberté. Après avoir enfilé tout notre attirail sous des cocotiers - très dangereux, les cocotiers! - on a enfin le monde de Némo au bout des palmes! Comme prévu, l'eau est chaude et on y rentre sans y penser. Après la baignade, on goute aux mangues et aux mini-bananes négociées à un petit stand de bord de route. Sur la pelouse, à l'ombre des palmiers, en regardant les enfants qui surfent sur une eau claire, on comprend mieux l'idée du paradis. Et là, c'est fini, le corps s'endort. Les spécialistes appellent ça le syndrôme de la Polynésie. Plus moyen de bouger, d'ouvrir les yeux. On s'englue dans son plaisir. Mais alors violent. Ils disent que ça se vérifie: humiditée, chaleur, changements climatiques et décalage horaire, ça assome le touriste. Le problème majeur est quand il s'associe à un mal de gorge fatal avec l'eau de mer, au nez bouché, syndrôme que je nommerais, après expérimentation systématique, "le syndrôme de l'avion".

Notre journée de plage se finira... sur une plage de sable dorée, au sud de l'île. Le soleil se couche dans le cratère de Molokini, au milieu de l'océan. Les derniers rayons de soleil luttent avec de gros nuages noirs: quelques gouttes tombent, rafraîchissantes et à peine mouillées.

mardi 5 octobre 2010

Aloha... en attendant Hawaï

Nous revenons juste d'Hawaï...et j'ai encore du mal à réaliser. J'ai tellement hâte de raconter que je vais racourcir mes récits en albums photos, puisque pour l'instant, j'ai surtout des voyages dans la tête, plein, encore et encore et encore
Mahalo pour votre patience!