jeudi 15 septembre 2011

Big Island, rêve encore un peu...

Il y a un an environ, nous partions pour Hawaï et cela fait déjà une petite dizaine de mois que je vous ai laissés, perdus quelque part entre un sommet de Mau'i et un cratère de Big Island. Le temps passe, et j'ai envie de rêver encore un peu. Tellement de choses à raconter encore.

Big Island, ou Hawai'i ; je meurs de n'avoir pas pu voir les autres îles d'Hawaï pour pouvoir être persuadée que celle-ci est bien ma préférée. Un jour viendra où peut-être... on peut toujours rêver.

L’Aéroport International d'Hilo -la grande ville de Big Island- n'est qu'à quelques quarts d'heure et un jus mangue-goyave de Kahului, sur Maui. On contourne Mauna Kea, le plus haut volcan de l'archipel avec ses petits 4205 mètres. Au sommet, ses grands observatoires internationaux étudient, entre autres, les spectres électromagnétiques... mon père aurait pu travailler là... mon père aurait dû travailler là -monter tout les matins à 4000m, je suis sûre qu'il aurait adoré -... on aurait pu se faire une vie à Hilo... on aurait pu... on peut toujours rêver.

On aurait pu... devenir de grands spécialiste ès volcans, se balader tous les jours, comme cette après-midi, dans les cratères du Kilauea et sur les coulées de lave de Puna. Ou devenir spécialistes du corail, des tortues et de tout le biotope marin hawaïen en nageant avec palmes et tuba dans la baie de Kealakekua. Devenir café-culteurs dans les plantations de Kauna. Ouvrir un centre de yoga ou un restaurant français à Waimea. Être instituteurs à Honoka'a. Maîtriser le quilting, le patchwork hawaïen. Ou tout simplement aller nager avec tout le monde, planche de surf sous le bras, à la sortie de l'école, à Leleiwi.

C'est déjà loin, tout ça, mais on peut toujours rêver ou au moins, raconter.