Alors qu'on croit regarder une vieille production à l'italienne, c'est un concentré de Mojave qui apparaît.
Je reconnais sa poussières et ses rayons, à croire que moi aussi, j'ai couru sur la terre sèche du désert, au pied de Calico...
Voilà le clip de Lord Huron, Time to run:
CARNETS AMERICANOSOPHES
Petites notes et carnets de voyages
mardi 12 février 2013
mardi 13 mars 2012
I want you to... Weezer
Il fait beau et chaud au bord de l'Aveyron et il y a déjà deux ans qu'on se baladait à Venice Beach avec ça dans la tête. J'ai cherché, et pas moyen de savoir si on trouvait la même chose en France.
"Ce truc qui me colle au corps encore et encore..." disait Voulzy. Mais aujourd'hui, avec un goût de smoothie Strawberry wild de Jamba Juice dans la lumière du couchant...
"Ce truc qui me colle au corps encore et encore..." disait Voulzy. Mais aujourd'hui, avec un goût de smoothie Strawberry wild de Jamba Juice dans la lumière du couchant...
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Des papiers des sons et des écrans
jeudi 15 septembre 2011
Big Island, rêve encore un peu...
Il y a un an environ, nous partions pour Hawaï et cela fait déjà une petite dizaine de mois que je vous ai laissés, perdus quelque part entre un sommet de Mau'i et un cratère de Big Island. Le temps passe, et j'ai envie de rêver encore un peu. Tellement de choses à raconter encore.
Big Island, ou Hawai'i ; je meurs de n'avoir pas pu voir les autres îles d'Hawaï pour pouvoir être persuadée que celle-ci est bien ma préférée. Un jour viendra où peut-être... on peut toujours rêver.
L’Aéroport International d'Hilo -la grande ville de Big Island- n'est qu'à quelques quarts d'heure et un jus mangue-goyave de Kahului, sur Maui. On contourne Mauna Kea, le plus haut volcan de l'archipel avec ses petits 4205 mètres. Au sommet, ses grands observatoires internationaux étudient, entre autres, les spectres électromagnétiques... mon père aurait pu travailler là... mon père aurait dû travailler là -monter tout les matins à 4000m, je suis sûre qu'il aurait adoré -... on aurait pu se faire une vie à Hilo... on aurait pu... on peut toujours rêver.
On aurait pu... devenir de grands spécialiste ès volcans, se balader tous les jours, comme cette après-midi, dans les cratères du Kilauea et sur les coulées de lave de Puna. Ou devenir spécialistes du corail, des tortues et de tout le biotope marin hawaïen en nageant avec palmes et tuba dans la baie de Kealakekua. Devenir café-culteurs dans les plantations de Kauna. Ouvrir un centre de yoga ou un restaurant français à Waimea. Être instituteurs à Honoka'a. Maîtriser le quilting, le patchwork hawaïen. Ou tout simplement aller nager avec tout le monde, planche de surf sous le bras, à la sortie de l'école, à Leleiwi.
C'est déjà loin, tout ça, mais on peut toujours rêver ou au moins, raconter.
Big Island, ou Hawai'i ; je meurs de n'avoir pas pu voir les autres îles d'Hawaï pour pouvoir être persuadée que celle-ci est bien ma préférée. Un jour viendra où peut-être... on peut toujours rêver.
L’Aéroport International d'Hilo -la grande ville de Big Island- n'est qu'à quelques quarts d'heure et un jus mangue-goyave de Kahului, sur Maui. On contourne Mauna Kea, le plus haut volcan de l'archipel avec ses petits 4205 mètres. Au sommet, ses grands observatoires internationaux étudient, entre autres, les spectres électromagnétiques... mon père aurait pu travailler là... mon père aurait dû travailler là -monter tout les matins à 4000m, je suis sûre qu'il aurait adoré -... on aurait pu se faire une vie à Hilo... on aurait pu... on peut toujours rêver.
On aurait pu... devenir de grands spécialiste ès volcans, se balader tous les jours, comme cette après-midi, dans les cratères du Kilauea et sur les coulées de lave de Puna. Ou devenir spécialistes du corail, des tortues et de tout le biotope marin hawaïen en nageant avec palmes et tuba dans la baie de Kealakekua. Devenir café-culteurs dans les plantations de Kauna. Ouvrir un centre de yoga ou un restaurant français à Waimea. Être instituteurs à Honoka'a. Maîtriser le quilting, le patchwork hawaïen. Ou tout simplement aller nager avec tout le monde, planche de surf sous le bras, à la sortie de l'école, à Leleiwi.
C'est déjà loin, tout ça, mais on peut toujours rêver ou au moins, raconter.
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Hawaï
mardi 1 mars 2011
Karoutcho!
En plein déménagement: il va falloir attendre un peu pour la suite des petites histoires. Mais j'en ai encore plein à raconter! A très bientôt, merci à ceux qui ont suivi et qui suivront merci à ceux qui ont aimé et qui aimeront, merci à ceux qui ont regardé et qui regarderont, et c'est pas fini, ça va continuer!!!
jeudi 6 janvier 2011
Le Haleakala, volcan de Maui et maison du soleil
Le paradis sur terre garde une bonne place au chaud pour les professeurs de SVT. Aujourd'hui, au programme, les volcans. Le Haleakala est le volcan de Maui - techniquement, Maui Est est le volcan Haleakala. Au sommet, son plus haut point culmine à environ 3000 mètres. Une route grimpe au cratère en à peu près 1h30, et à chaque virage, on sent bien l'effet des changements de pression sur les tympans... et la descente est plutôt violente. Le paysage de canne à sucre devient rapidement lunaire, et la mer au loin disparaît: on traverse les nuages.
La sortie de la voiture est fraîche, et pour la première fois à Hawaï, le pull est nécessaire. Le temps de braver les longs 5 mètres de parking aménagé devant le centre d'information, on se retrouve devant l'immense cratère de 3km de large. Il est "Haleakala", littéralement "la Maison du Soleil", d'où le demi-dieu Mau'ï captura le soleil.
A l'époque sacrement paresseux, le soleil ne passait que quelques heures dans le ciel hawaïen pour retourner se coucher au plus vite. Mauï, triste de voir son peuple faiblir et sa fiançée -ou sa soeur, suivant les versions et les lectures psychanalytiques du mythe fondateur- perdre sa beauté, decida de ralentir sa course. De quelques beaux cheveux de sa fiançée, il tissa un filet solide et monta sur le volcan. Dès les premiers rayons, il captura le soleil.
Trop paresseux pour lutter, le soleil accepta rapidement les conditions de sa libération. Mau'ï obtint de lui un nouveau cycle: le soleil devra illuminer la terre plus longtemps l'été, et aura tout l'hiver pour ne faire qu'une courte apparition avant de retourner au lit. Pour lui rappeler son engagement, Mau'ï laissa sur l'horizon le plus beau, le plus long cheveux de sa fiançée: parfois, lorsque les derniers rayons du soleil s'allongent sur la mer, il brille en un magique rayon vert.
La sortie de la voiture est fraîche, et pour la première fois à Hawaï, le pull est nécessaire. Le temps de braver les longs 5 mètres de parking aménagé devant le centre d'information, on se retrouve devant l'immense cratère de 3km de large. Il est "Haleakala", littéralement "la Maison du Soleil", d'où le demi-dieu Mau'ï captura le soleil.
A l'époque sacrement paresseux, le soleil ne passait que quelques heures dans le ciel hawaïen pour retourner se coucher au plus vite. Mauï, triste de voir son peuple faiblir et sa fiançée -ou sa soeur, suivant les versions et les lectures psychanalytiques du mythe fondateur- perdre sa beauté, decida de ralentir sa course. De quelques beaux cheveux de sa fiançée, il tissa un filet solide et monta sur le volcan. Dès les premiers rayons, il captura le soleil.
Trop paresseux pour lutter, le soleil accepta rapidement les conditions de sa libération. Mau'ï obtint de lui un nouveau cycle: le soleil devra illuminer la terre plus longtemps l'été, et aura tout l'hiver pour ne faire qu'une courte apparition avant de retourner au lit. Pour lui rappeler son engagement, Mau'ï laissa sur l'horizon le plus beau, le plus long cheveux de sa fiançée: parfois, lorsque les derniers rayons du soleil s'allongent sur la mer, il brille en un magique rayon vert.
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lundi 6 décembre 2010
Arlington West Memorial
Tous les dimanche, la plage au nord du peer de Santa Monica se couvre des croix des militaires américains morts en Iraq et en Afghanistan.
L'association des Veterants for Peace symbolise les vies américaines par des croix, des étoiles de David ou encore des croissants de lune -très peu nombreux- Chaque croix rouge représente à elle seule 10 vies, et une rangée de cercueils drapés du drapeau américain et marqués d'une croix bleue symbolise les morts de la semaine ou/et du mois.
On se retrouve là, en dessous de la grande roue de Santa Monica et des baraques à frites devant une mer de croix.
Les gens viennent s'y recueillir, apporter des fleurs, des petits mots. Depuis le début des opération irakienne et afghane, plus de 500.000 mlitaires américains ont trouvé la mort.
Quant aux vies irakiennes, un panneau explique qu'il est techniquement trop compliqué de les symboliser, il n'y a pas assez de place. si l'on représentait une vie par un pas, il faudrait marcher les doigts de pieds contre le talon sur environ 200 miles, soit environ 325 km...
Le site web d'Arlington West Memorial
L'association des Veterants for Peace symbolise les vies américaines par des croix, des étoiles de David ou encore des croissants de lune -très peu nombreux- Chaque croix rouge représente à elle seule 10 vies, et une rangée de cercueils drapés du drapeau américain et marqués d'une croix bleue symbolise les morts de la semaine ou/et du mois.
On se retrouve là, en dessous de la grande roue de Santa Monica et des baraques à frites devant une mer de croix.
Les gens viennent s'y recueillir, apporter des fleurs, des petits mots. Depuis le début des opération irakienne et afghane, plus de 500.000 mlitaires américains ont trouvé la mort.
Quant aux vies irakiennes, un panneau explique qu'il est techniquement trop compliqué de les symboliser, il n'y a pas assez de place. si l'on représentait une vie par un pas, il faudrait marcher les doigts de pieds contre le talon sur environ 200 miles, soit environ 325 km...
Le site web d'Arlington West Memorial
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