mercredi 16 décembre 2009

San Francisco...

J'espère qu'il y a peu de lien entre la réputation de San Francisco, "la ville la plus européenne de Californie", et le fait qu'elle m'ait litteralement transportée. Si il y en a un, j'ai l'esprit particulierement fermé. Cela dit, je ne saurais pas dire si elle est vraiment européenne. Après une route désertique sous le soleil, nous sommes arrivés par le Bay Bridge dans une brume froide et grise, assez typique paraît-il. Là, entre les buildings si hauts qu'on ne voit plus le ciel, je dois dire qu'on se croirait à la maison. Les rues - car contrairement à Los Angeles, il y a des rues - sont surpeuplées, les magasins debordent. Les immeubles de Downtown sont tous plus beaux les uns que les autres et les Painted Ladies - les maisons victoriennes aux couleurs pastelles- donnent à la ville tout son côte funky. Les vieilles Mustangs descendent les rues -très en pente- à toute allure, elles rebondissent et tanguent dans les virages, soooo funky!!! Je crois qu'aucune ville européenne n'a de lions de mer qui font bronzette sur le port...

Peut-être que le côte européen vient de sa taille : on peut marcher beaucoup pour voir beaucoup. on passe d'un quartier a un autre, on a toujours quelque chose à voir rien qu'en marchant. Qui a dit que trois jours suffisaient pour visiter San Francisco? Il y a toujours encore plus à voir. Très européen également, la balade dans la ville un Black Friday : au lendemain de Thanksgiving les magasins ouvrent à 4h du mat' pour des soldes monstrueuses. Dans notre hôtel de Chinatown, on en a été reveillé à 5h par un groupe de japonais qui partait à la chasse -pourquoi des japonnais en plein Chinatown, alors qu'il y a un Japantown tres chouette? c'est comme des francais à Chinatown, en fait. Apres un petit dej' au Cafe de la Presse - en dessous de l'école Notre Dame des Victoires - nous avons pu profiter de la ville : boutiques de Market Street noires de monde, averses entre les eclaircies, vent froid, SFMoma, gens qui sortent apres 22h...... hmmmm, ca y est, c'est la maison ! En se promenant plus loin du centre, on passe par des endroits qui ressemblent à Londres, Dublin, Amsterdam...

Et puis, un autre petit dej' a Height Ashbury et on quitte l'Europe! Beaucoup moins coincé que Paris, pour sûr, Height Ashbury est le quartier du Summer of Love 1967, et a logé Janis Joplin, Le Grateful Dead... Tout a commencé là. Les babas - ceux d'il y a 40 ans - sont toujours là, la vie facile dans leur jolie petite maison colorée, sous les arbres. L'engagement politique est franchement tranquille et sans risque, ici... Facile d'être militant quand on a une maison proprette et des gentils voisins... Et être écolo dans une maison en séquoia dont la construction en nombre massif a decimé les forêts de Californie?.... A part ça, boutiques vintage géniales, librairies - et oui, ici, elles existent !!! - tres pointues, culture plastique et musicale très urbaine, pas encore bobo... un paradis d'intello. Mais comme "nous ne sommes pas là pour regarder les livres et les fringues" - et pourquoi pas, je vous prie? - il faut laisser de la place au grand, très très grand, somptueux et magistral Golden Gate Bridge. En marchant sur le pont, le vent et le vertige ne sont pas les seuls a couper le souffle : Suspendus à 67 mètres au dessus de l'eau, on voit l'immense baie de San Francisco et on se figure très facilement pourquoi l'on ne s'echappe pas (vivant) d'Alcatraz. Les courants et les vents sont violents et les quelques bateaux font du sur-place. A l'autre bout du Golden Bridge, dans un recoin de la baie bien à l'abri, la très chic Sausalito : Balade dans la rue, entre l'eau et les petites boutiques sous les érables rouges. Le Golden Gate Park ressemble au Parc Rotschild de Boulogne, sauf qu'il y a des musées, des jardins botaniques, des immenses eucalyptus et des bisons - tatanka. Buffalo Bill en avait donné un au parc, à l'epoque, mais celui-ci s'etait echappé. Louis trouve que ça à l'air d'une bestiole tranquille. Je ne veux même pas essayer de l' enerver...

Dernier ptit dej' - je sais, je ne pense qu'à ça- au Castro. Village sympa, coeur de la culture gay. Paradoxalement, ça fait très libre, mais surtout très gettho. Pourquoi les americains sont-ils tellement gettho? Avant de partir, il ne nous reste plus qu'à aller embrasser la ville du haut de Twin Peaks, la colline (et ses antennes) qui domine la baie de San Francisco. Plein les yeux, suffisement jusqu'à la prochaine fois, j'espère. C'est une maison bleue... Mon père et mon frère ont chanté pendant deux semaines, paraît-il. Moi j'avais plutot "Dock of the Bay" dans la tête. Et il y en a encore plein d'autres à aller essayer sur place.

mardi 8 décembre 2009

La route 5 sous la neige


Et voilà le même endroit sous la neige seulement une semaine après notre voyage. Le sud de la Californie vient d'essuyer un violent orage venant du pacifique, faisant chuter les températures. Alors qu' a Manhattan Beach, les seaux d'eau tombaient, c'était de la neige au nord de LA!!! des tonnes de neige!!!! aujourd'hui, les montagnes que l'on voit depuis la fac sont blanches. Derrière les palmiers, c'est magnifique !
Les trois photos ne sont pas les nôtres: j'aurais tellement aime aller les prendre moi-même... tant pis, ce sera pour une prochaine fois !

jeudi 3 décembre 2009

If you're going to San Francisco


La route 5 LA -Frisco est en soi vraiment une bonne découverte, très dépaysant, très road movie, on s'y croirait. Le départ au matin de Thanksgiving nous a permis de profiter pleinement des longues routes désertiques américaines : 6 heures de désert, dans la plaine, entre collines pelées, et au fond, la Sierra Nevada. On sent bien le côté introspectif, I'm a poor lonesome cowboy. Et puis là, tout d'un coup, des vignes, des fruitiers à perte de vue. Florissants, alors que le sol, l'air, le soleil, rappellent bien que la Californie est particulièrement touchée par une sécheresse sévère. Le bison de la plaine n'a apparemment plus rien à manger.... à se demander ce que mangent les milliers de vaches serrées les unes contre les autres et parquées dans des enclos, au milieu de nulle part - ce qui n'est pas plus mal étant donné l'odeur qui traîne sur des kilomètres. Ce n'était donc pas une légende !
En arrivant à San Francisco, comme lorsque l'on quitte Los Angeles, on passe par des hautes montagnes rases, deux ou trois Ranchs pour de vrai, et, entre Fresno et San Francisco, des forêts d'éoliennes. Leur nombre aide probablement au fait que la Californie soit le premier Etat américain en matière d'écologie. Yeeeeeeeeeeehaaa! c'était un vrai délice de voir les panneaux pour Fresno !
Le voyage retour a été très beau, mais beaucoup moins initiatique. le coucher du soleil par delà les montagnes enneigées de la Sierra Nevada éclaire la plaine où paissent les bisons - "tatanka" en natif-américain - ou plutôt les énormes vaches noirs des mangeurs de burgers. Mais les routes américaines ne sont définitivement pas conçues pour faire face à un retour de week-end prolongé de Thanksgiving, entre deux des villes les plus peuplées du territoire américain. Deux fois deux voies et les camions autorisés à circuler tous les jours....

dimanche 8 novembre 2009

jeudi 5 novembre 2009

Tout ce qu'on ne vous dit pas sur Los Angeles...


Bon, OK, on a passé notre dimanche 1er novembre à barboter. L'eau était magnifique... parce que glaciale - on vous avez pas dit que la combi intégrale était obligatoire?- L'eau était exceptionnellement belle: pas de vagues, pas de sacs plastiques qui se collent contre ton mollet. Il faut choisir entre surf+sac plastique ou Brice de Nice les pieds dans une eau à 16°C... Parce que ce qu'on ne vous dis pas sur notre paradis de Manhattan Beach c'est que c'est quand même hyper pollué ! Très crade. Encadrant les plages, on a une raffinerie, des usines, une station d'épuration des eaux usées.... On les voit bien les jours où il n'y a pas de brouillard.
Les trois jours de pluie d'octobre -une pluie fine, parisienne - ont été destructeurs. Les infrastructures n'ayant pas été prévues pour la pluie - première pluie depuis 6 mois- la ville est sans dessus dessous. Les tunnels se ferment parce qu'innondés, et surtout, les égouts débordent et la baignade des jours suivant est... intéressante. Cela dit, qui dit "déchets" dit "poissons", et qui dit "poissons"dit aussi "dauphins". On en voit tous les jours, et je pense qu'ils se régalent de sacs plastiques. Miam !
Si le vent s'ajoute à la pluie, on est foutu! Des quartiers entiers sans électricité. C'est un peu dommage qu'ils n'aient pas l'idée d'enterrer les fils...
Ah, et puis il ne faudrait pas arrêter d'arroser sa superbe pelouse vert-Normandie! Les arrosages automatiques s'en donnent à coeur joie 3 fois par jour, sous un cagnard de 30°C en plein milieu de l'après-midi, comme sous une belle pluie à 9h du soir.... Ils en profitent pour arroser gaiement le courrier, qui, sans boîte à lettres, est délicatement posé par terre devant la maison. Et là, oh joie ! c'était le livre que tu attendais depuis 3 semaines, après l'avoir commandé sur internet ! Et oui, les librairies n'existent pas non plus à Disney Land!
Quand au nuage jaune soufré qui flotte à l'horizon... Le stationnement des voitures ne mérite peut être pas-15minutes, c'est rien ! - que l'on coupe le moteur: il ne faudrait quand même pas que les 16°C intérieur de la voiture se réchauffent sous les 24°C d'une belle après-midi ensoleillée...


mercredi 14 octobre 2009

dimanche 11 octobre 2009

Un concentré de San Diego


Cela fait déjà quelques temps que nous sommes allés faire un petit tour à San Diego. On a pris la Pacific Coast Highway, road n#1, qui courre tout le long de la côte Pacifique - comme vous l'aurez deviné... - et passe à 2 rues de chez nous. Elle fait toutes les séries américaines : Sunset Beach, Newport Beach, Laguna Beach.... Palmiers, lunettes de soleil sur le nez, surfeurs et dauphins qui prennent les vagues ensemble. Après 123 miles de côte blindée de maisons et marina de luxe, sans aucune délimitation entre les villes, on est arrivé à San Diego. La ville mélange les vieux bâtiments des 1870's, le Gaslamp Quarter, et d'énooormes buildings. L'aéroport est en plein milieu de la ville. On a l'impression d'un 11 septembre toutes les 10 minutes. Le port est immense, avec des Pacific Princess - ndr: le bâteau de la croisière s'amuse - qui klaxonnent gaiment. Le musée de la marine est en fait une visite de navires marchand de 1863 et de sous-marins russes de 1994 amarrés dans le port. Une petite pensée pour les 78 marins russes rasés qui ont vécu dans un couloir large comme des toilettes de TGV à 985 pieds de profondeur (si quelqu'un connaît la conversion...). Beaucoup plus glamour, Le Balboa Park, fondé en 1868 : 406 hectares de jardins botaniques et pas botaniques, pépinières, musées... et le zoo le plus beau du monde. Nous devons y retourner pour visiter tous les musées- art contempo, arts tradi indien, mexicain, et les anciennes civilisations du coin.
La baie de San Diego est immense: on peut la voir de Point Loma, un tout petit coin sauvage et protégé - avec des vrais Rangers qui ont le chapeau d'Hamster Jovial. C'est un tout petit ilot coinçé entre l'énorme port de San Diego, une base navale, et des maisons partout. On y voit passer les baleines pendant leur migration d'hiver. Elles passent tout près de la côte et des balades en bateaux sont organisées pour aller les voir. Encore un truc à faire !
Pour finir, la péninsule de Coronado, une des stations balnéaires les plus luxueuses des Etats-Unis. Effectivement, ça à l'air tranquille. C'est là où a été tourné
Certains l'aiment chaud !!! On a pu visiter le hall de l'hôtel - on reconnait bien les ascenseurs - et la plage est magnifique. On y voit presque Marylin en maillot de bain !

jeudi 1 octobre 2009

Go Lions !


Toutes ces choses à raconter ! en voilà une qui va me tenir longtemps : Loyola Marymount University. Délice de fac américaine. On ne peut s'y rendre qu'en voiture - avec ma petite new beetle - et c'est une ville dans la ville. Des gentils petits étudiants (blonds) jouent au volley dans les pelouses vertes et grasses sous un ciel bleu éclatant et 30°c au soleil. Des filles parcourent les allées de palmiers les cheveux (blonds) au vent, sourire ultrabright et surtout surtout le short raz et le T-shirt de l'équipe de LMU, ou de la sororité... l'idée, c'est de bien montrer qu'on appartient à un groupe. Les groupes sont écrit partout. Delta Sigma Pi : le groupe des étudiants en thunes, Beta Gamma Zigma : la société d'honneur des étudiants en thunes.... etc. Le vendredi, un groupe de militaires (!) vient entrainer un groupe d'étudiants en uniforme sportif à la marche au pas, et ce, au milieu de groupes de filles qui t'invite à LA soirée étudiante de ce week end, une scène avec des danseurs et des chanteurs, un groupe qui se préoccupe de ce que tu va faire comme métier plus tard, le groupe des afro, le groupe des mexicanos, le groupe des asiat'... Tu dois faire partie d'un groupe !!! Je n'ai pas encore choisi ma secte. La majorité des groupes sont surtout des équipes sportives : A la fac, de temps en temps, il y a des cours, mais quand il y a du temps à tuer entre les entrainements. Les batiments de sport sont plus nombreux que ceux des enseignements "intellectuels ". Je vais pouvoir choisir entre la natation - un super bassin extérieur et chauffé - le soccer - un terrain de foot grand comme le Parc des Princes - le tennis - une petite dizaine de cours - le basket - 4 terrains - le base-ball et le soft-ball - 2 terrains séparés bien sûr ! - la musculation - une immense salle pour tous ces athlètes. Je n'ai pas encore découvert le terrain de foot-ball... Ah, j'ai oublié le Cheer leading... Vous comprendrez que j'aie du mal à me décider. Et bien sûr, tu dois supporter les Lions, la grande équipe de LMU. Pas une autre. Nous sommes tous des lions, avec des drapeaux et des codes d'honneur du Lion affichés partout. Tu seras charitable et courageux ! Go, Lions !
Tout le monde est donc grand beau et fort. Musclé à outrance. Le sport aussi est un consommable. Quand la quantité de protéines ingurgitées se transforme en muscle, on rencontre des Schwartzie partout ! QUAND elle se transforme en muscle...
Pour l'instant, je reste surtout à la bibliothèque. Glaciale. Comme les salles de cours. Comment font toutes ces filles en mini-short, pour tenir là-dedans sans attraper une angine? Ah mais, suis-je bête ? Elle ne vont ni à l'une, ni à l'autre, bien sûr !

mardi 22 septembre 2009

Patience

Nous venons juste d'emmenager dans notre camping de luxe et je n'ai plus de connexion internet. Je suis contrainte et forcee d'ecrire de la fac, sur un clavier americain sans accents ni rien ! Je n'ai toujours pas avec moi mes magnifiques photos de la fac...... et sortant d une semaine clouee au lit - j ai bien cru a une grippe A - je suis surtout entre la redaction de deux papiers pour mon cours de philo sociale et politique. Sans parler de mes piges ! Voila les dernieres nouvelles neuves ; il va falloir attendre un peu pour la suite de nos aventures. Il y a encore plein de choses a raconter. Tellement de choses a dire sur la clim' , la fac, ma voiture, tout ca !
Je vous embrasse tous et a la prochaine tres vite !

lundi 14 septembre 2009

Home sweet home


Après 9 visites d'appartements, nous avons enfin trouvé notre chez nous. Nous habiterons bien à Manhattan Beach. Les appartements proposés étaient souvent immenses, certes, mais très miteux, partout des fenêtres pourries avec un grillage crasseux - une moustiquaire - des moquettes bouclette beige sale, des "cuisines" et salles de bains collantes et jaunies et surtout, le rêve américain, un éléctroménager dont ils sont tellement fiers qu'il n'a pas été changé depuis les 50's. les plaques, les fours, c'est que du bonheur ! tu mets Elvis dans ta cuisine et c'est gagné, retour dans les années où Madame attendait à la maison son GI de mari qui sauvait le monde. D'une manière générale, pour tout, ils sont restés dans les années 50. Après avoir laissé passer un appart' fait pour nous, la semaine dernière - ici, faut dire "oui" tout de suite, ils connaissent pas l'étude de marché - nous avons donc choisi un appart' d'une propreté très honorable et éléctroménager récent. Bon, le style c'est pas ça, mais on fera de la déco... Le salon est super, et on voit la mer derrière les amas de fils de téléphone et éléctriques. Ici, on enterre pas les fils, et on refait pas les routes... 50's. Malgré tout, ça s'appelle "Manhattan", avec la plage en prime, en bas de la rue. Et on de la place pour vous et vos surfboards, venez !

jeudi 10 septembre 2009

Petite dédicace...

Je tiens aujourd'hui à remercier mes chers parents - merci papa, merci maman - d'avoir préparé, durant toutes ces années, mon adaptation à un pays tellement étrange, plein de curiosités et de dépaysement. Les séries et les films n'ont pas menti. Merci de ne pas avoir éteint la télé quand les Simpson, Daria, le Prince de Bel air, la fête à la maison, Clueless - j'en passe et des meilleures - m'apprenait la vie là-bas, de l'autre côté. Tout est pareil. C'est de la folie ! Ils boivent, mangent, s'habillent, parlent comme dans les séries. La Loyola Marymount University est le temple du cliché américain. La pompom girl - cheereleader - est là, blonde et sourire ultrabright. En attendant mes épisodes facs et mes photos, allez un peu voir le site http://www.lmulions.com/trads/loyo-cheer.html Bref, si vous voulez voir à quoi ça ressemble, la vie in LA mettez vous devant la télé ! Observation en milieu naturel. Mes séries préférées passent d'ailleurs en boucle toute la journée sur plein de chaînes différentes.Youpi. Les média ont attisés ma curiosité, et je reste surprise, tous les jours, de voir à quel point ça se confirme. J'en veux plus. Je reste toujours et encore plus curieuse. Merci la télé merci les scénaristes. Les meilleures analyses sociologiques jamais réalisées. Avec le second degrès, la subvertion et l'ironie en plus...

mercredi 9 septembre 2009

La résidence Marriott



La résidence Marriott's : des petits carrés de maisons duplex, séparés par des allées parcourues d'écureuils agressifs. Salon cuisine chambre salle de bain et placard en bas, et en haut, chambre salle de bains et placard. Les fenetres ne s'ouvrent pas.... et il ne faut surtout pas que la lumière rentre. Des gros rideaux blindent les fenêtres. La clim' est glaciale. La piscine est un trou dans le béton de 3 m par 1,50... Sinon, le truc mortel, c'est le ptit déj' à volonté qu'on peut prendre dans le patio. Il y a de tout ; pancakes donnuts baggels muffins scones sirop d'érable sirop de maïs beurre de cacahuette confiture gauffres et chatilly. Céréales ignobles - celles pour les enfants le sont particuliérement - et muesli trop bon. Crème, cream cheese. Porridge. riz, sauce soja, soupe Miso, saucisses, steack hachés scrambled eggs, patates sautées aillées aux herbes, cheddar liquide, sauce salsa et tabasco pour arroser tout ça. Et pour le reste, pain de mie, fruits, yaourts, jus, thé vert qui sent l'algue - j'adore ça - café, lait entier ou sans gras et beurre. J'ai essayé pas mal de trucs, mais on est plutot dernière partie, en sachant que je me retiens difficilement devant les saucisses, les pancakes et les oeufs. Petite note: ils rajoutent du lait dans les oeufs. Il faut vite qu'on parte d'ici ! le petit déj' va me tuer !!! argh.........

Rock'n'Venice


Venice Beach, c'est les puces de St Ouen le long de la plage, en moins R'n'B, et le coucher du soleil sur le pacifique en plus. Il y a des vieux babas, des indiens... Ils écoutent Nirvana, Hole et Led Zeppelin. On y trouve beaucoup de choses, des fringues très rock - pas trop punk c'est vraiment pas leur culture.... - des cuirs, des maillots de bains aux couleurs USA, et des enfants de 4 ans qui jouent de la batterie, et d'autres artisteries. Sur Abbot Kinney, ça devient carrement bobo du marais. Il y a des super boutiques de fringues, de déco, des purs trucs alternatifs et des resto italiens. Entre les boutiques de pipes à eau et les tatoueurs, on a trouvé une yeshiva !! C'est n'importe quoi ! Les flics se balladent à cheval sur la plage, déguisès en sheriff. Yeeee haaaa!!!!

Avion


Nous sommes arrivés au LAX - Los Angeles International airport - à 1 pm heure locale, après environ 11 heures d'avion. Ce n'était pas une partie de plaisir, mais je n'ai jamais rien vu d'aussi beau, je crois: Le Groenland, le nord du Canada, le Nunavut. A couper le souffle. Les larmes aux yeux. On voit les montagnes enneigées, les fjords profonds, la terre déchiquetée dans la mer et les immenses plaques de glaces sur un miroir. Puis une constellation de lacs et de riviéres. J'en ai oublié d'avoir peur.