Tous les dimanche, la plage au nord du peer de Santa Monica se couvre des croix des militaires américains morts en Iraq et en Afghanistan.
L'association des Veterants for Peace symbolise les vies américaines par des croix, des étoiles de David ou encore des croissants de lune -très peu nombreux- Chaque croix rouge représente à elle seule 10 vies, et une rangée de cercueils drapés du drapeau américain et marqués d'une croix bleue symbolise les morts de la semaine ou/et du mois.
On se retrouve là, en dessous de la grande roue de Santa Monica et des baraques à frites devant une mer de croix.
Les gens viennent s'y recueillir, apporter des fleurs, des petits mots. Depuis le début des opération irakienne et afghane, plus de 500.000 mlitaires américains ont trouvé la mort.
Quant aux vies irakiennes, un panneau explique qu'il est techniquement trop compliqué de les symboliser, il n'y a pas assez de place. si l'on représentait une vie par un pas, il faudrait marcher les doigts de pieds contre le talon sur environ 200 miles, soit environ 325 km...
Le site web d'Arlington West Memorial
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lundi 6 décembre 2010
dimanche 31 octobre 2010
Reportage photos: Halloween dans la rue
TRICK OR TREATS!!!!!!!!!!!
En passant par Redondo Beach, on a croisé du monde... prenez quelques idées, il y a de très beaux spécimens
Rappel: En double-cliquant sur les photos avec le mulot, le diaporama apparaît en grand, avec des légendes. Etonnant, non?
En passant par Redondo Beach, on a croisé du monde... prenez quelques idées, il y a de très beaux spécimens
Rappel: En double-cliquant sur les photos avec le mulot, le diaporama apparaît en grand, avec des légendes. Etonnant, non?
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jeudi 28 octobre 2010
La World Famous Pumpkin Race
L'année dernière, nous avions croisé sur notre balade la Pumpkin race, gros événement de Manhattan Beach. Tous les ans le dimanche d'avant Halloween, Manhattan Beach organise la plus grande course de citrouilles du monde. Bon, c'est vrai que je n'en connais pas d'autre... Le principe est simple: 6 concurents lançent leur citrouille sur roue dans la pente de la rue principale. La première arrivée - peu importe l'état- a gagné.
Cette année, Louis n'y tenant plus a motivé quelques amis pour faire la citrouille la plus parfaite sur un plan technique comme sur un plan esthétique. Notre mascotte: le coq gaullois, évidemment. Nous voilà donc à étudier les citrouilles proposées au village et dans les supermarchés. Les stands mettent à disposition des kits d'axes et de roues, des rampes de test, des pit stop déco, des pit stop bouffe, évidement... Les kits proposés sont techniquement faibles, d'après nos ingénieurs, mais faute de mieux, ça fera l'affaire. Après s'être bien moqué des professionels au stand de montage citrouille, ils ont décidé de rentrer à la maison pour faire mieux de leur coté.
Nous avons deux heures pour créer une merveille d'ingénierie et de design. A plusieurs mains, on y arrive, l'union fait la force: nous voilà avec un magnifique coq gaullois. Non, ce n'est ni une poule, ni un poulet, ni une dinde de thanksgiving, comme disent les gens de la rue émerveillés par notre création. C'est un fier coq, et pas un cygne, comme le suppose l'arbitre-commentateur de la course. Cela nous a valu trois minutes de gloires où tout le monde a applaudi les français. Les enfants sont déguisés sur le même thème que leur citrouille, et derrière les plus belles se cachent des parents hyper motivés. Un monsieur avec un magnifique vaisseau de Star Wars est accompagné d'un enfant qui ne touchera même pas sa citrouille. Il sera là sur les photos, c'est déjà bien...
On arrive juste à temps pour les dernières selections. Après 20 bonnes minutes de queue parmi quelques très beaux specimens, notre coq est prêt à s'élancer. La règle du jeu interdit la poussée initiale: il faut juste le lacher dans la pente. 1 2 3 partez! Notre coq s'élance doucement mais fierement vers la ligne d'arrivée, tout de suite doublé par 5 misérables citrouilles. Cahin caha, au moins, il va droit! - ce qui n'était pas le cas lors des tests dans notre rue...-
Notre coq est fatigué et à l'air un peu moins fier... mais l'important c'est de participer. Il sera quand même sur plusieurs photos, et peut être même dans le journal municipal!
Plus de photos - peut être même de notre coq- sur le site web de la course
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Coming into Los Angeles,
Le rêve américain
mardi 14 septembre 2010
Dépassée par les destinations...
Alors que nous sommes en septembre, j'en suis encore à raconter nos voyages de mai. J'ai tellement de temps à rattraper, et surtout beaucoup de destinations. A venir, la fin de notre grand tour par Bryce Canyon et Zion Canyon, puis Big Sur, Carmel, et Yosemite... tout ça en attendant Hawaï!
Il ne s'agit que des voyages: j'ai tellement de choses à raconter, à part ça!
J'espère en tout cas continuez à vous embarquer avec nous autant que possible!
See ya soon pour de nouvelles aventures
Il ne s'agit que des voyages: j'ai tellement de choses à raconter, à part ça!
J'espère en tout cas continuez à vous embarquer avec nous autant que possible!
See ya soon pour de nouvelles aventures
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Coming into Los Angeles,
Le rêve américain
mardi 23 mars 2010
Il était une fois dans l'Ouest

Il était une fois dans l'ouest du Texas, Edmund,un ranchero qui avait perdu ses bisons. Alors qu'il parcours son terrain pour recencer ses bêtes après une période de violents orages, il note avec inquiétude qu'il en manque plusieurs: là, entre plaines et canyons, les brusques et violentes averses creusent la terre en de profonds fossés de boue qui peuvent parfois emprisonner et, pire, noyer les animaux imprudents.
En verifiant les enclos, le fermier remarque alors dans les fils barbelés un espace suffisement large pour qu'un bison puisse s'y glisser. Plus ou moins rassuré, il téléphone alors au fermier voisin, Jackie:
- J'ai perdu mes bisons, as-tu vu mes bisons?
- Il n'y a plus de bisons ici, répond Jackie en raccrochant aussitôt.
Inquiet, Edmund attend le lendemain pour rappeller Jackie, qui lui répond "Je me suis occupé des bisons".
Jackie a alors admis avoir tué les 51 bisons d'Edmund en deux jours, laissant les cadavres des bêtes à leur triste sort, sous le soleil du Texas.
C'est arrivé la semaine dernière. Edmund a bien sûr intenté une action en justice. Mais aux yeux de la loi texane, Jackie n'a pas à être blâmé: d'une part, le droit de propriété texan assure que tout ce qui se passe sur le terrain ne regarde que le propriétaire, et d'autre part, le bison étant classé "animal indigène" et non pas "bétail", il ne bénéficie d'aucune protection.
Au delà du préjudice moral et "sentimental", Edmund a perdu 3500$ par bison. En effet, dans le ranch d'Edmund, chaque bison abattu coûte 3500$ au tireur, constituant un confortable revenu à Edmund, éleveur de bisons exclusivement reservés à la chasse.
Allez voir l'article "Texas Buffalo Shooting Triggers Culture Clash"
by Wade Goodwyn sur: http://www.npr.org/templates/story/story.php?storyId=124890977
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mardi 26 janvier 2010
A suivre: les aventures d'un groupe de parisiens dans la Vallee de la Mort
Bientot, je vous raconterai notre western dans la Death Valley. Il va falloir attendre le retour d'internet... Depuis les tempetes de la semaine derniere, durant lesquelles j'ai regarde les cables et les pinces-crocos qui les relient se balancer dangereusement a moins d un metre de ma fenetre, nous sommes coupes du monde: plus d'internet, plus de telephone, oh mon Dieu qu'allons nous devenir? J'ai donc rampe sur des kilometres jusqu'au clavier americain le plus proche - je suis alle en voiture a la fac innondee- pour vous ecorcher quelque message de patience. Ah, le confort moderne americain.... ca fait rever........
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mardi 8 décembre 2009
La route 5 sous la neige

Et voilà le même endroit sous la neige seulement une semaine après notre voyage. Le sud de la Californie vient d'essuyer un violent orage venant du pacifique, faisant chuter les températures. Alors qu' a Manhattan Beach, les seaux d'eau tombaient, c'était de la neige au nord de LA!!! des tonnes de neige!!!! aujourd'hui, les montagnes que l'on voit depuis la fac sont blanches. Derrière les palmiers, c'est magnifique !
Les trois photos ne sont pas les nôtres: j'aurais tellement aime aller les prendre moi-même... tant pis, ce sera pour une prochaine fois !
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dimanche 8 novembre 2009
jeudi 5 novembre 2009
Tout ce qu'on ne vous dit pas sur Los Angeles...
Bon, OK, on a passé notre dimanche 1er novembre à barboter. L'eau était magnifique... parce que glaciale - on vous avez pas dit que la combi intégrale était obligatoire?- L'eau était exceptionnellement belle: pas de vagues, pas de sacs plastiques qui se collent contre ton mollet. Il faut choisir entre surf+sac plastique ou Brice de Nice les pieds dans une eau à 16°C... Parce que ce qu'on ne vous dis pas sur notre paradis de Manhattan Beach c'est que c'est quand même hyper pollué ! Très crade. Encadrant les plages, on a une raffinerie, des usines, une station d'épuration des eaux usées.... On les voit bien les jours où il n'y a pas de brouillard.
Les trois jours de pluie d'octobre -une pluie fine, parisienne - ont été destructeurs. Les infrastructures n'ayant pas été prévues pour la pluie - première pluie depuis 6 mois- la ville est sans dessus dessous. Les tunnels se ferment parce qu'innondés, et surtout, les égouts débordent et la baignade des jours suivant est... intéressante. Cela dit, qui dit "déchets" dit "poissons", et qui dit "poissons"dit aussi "dauphins". On en voit tous les jours, et je pense qu'ils se régalent de sacs plastiques. Miam !
Si le vent s'ajoute à la pluie, on est foutu! Des quartiers entiers sans électricité. C'est un peu dommage qu'ils n'aient pas l'idée d'enterrer les fils...
Ah, et puis il ne faudrait pas arrêter d'arroser sa superbe pelouse vert-Normandie! Les arrosages automatiques s'en donnent à coeur joie 3 fois par jour, sous un cagnard de 30°C en plein milieu de l'après-midi, comme sous une belle pluie à 9h du soir.... Ils en profitent pour arroser gaiement le courrier, qui, sans boîte à lettres, est délicatement posé par terre devant la maison. Et là, oh joie ! c'était le livre que tu attendais depuis 3 semaines, après l'avoir commandé sur internet ! Et oui, les librairies n'existent pas non plus à Disney Land!
Quand au nuage jaune soufré qui flotte à l'horizon... Le stationnement des voitures ne mérite peut être pas-15minutes, c'est rien ! - que l'on coupe le moteur: il ne faudrait quand même pas que les 16°C intérieur de la voiture se réchauffent sous les 24°C d'une belle après-midi ensoleillée...
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jeudi 10 septembre 2009
Petite dédicace...
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